Quel est votre métier ?
Je travaille pour le Président de la Matmut (une mutuelle d’assurance), une personnalité hors norme. Je m’en occupe en tant que chef cuisiner, mais aussi en tant que concierge. Je m’occupe également de tous les événements où le président se trouve impliqué.
Quelle est votre journée-type ?
Il n’existe pas de journée type même si tous les matins ou presque, je vais chez mes fournisseurs chercher de belles marchandises, puisque j’ai la chance d’avoir un patron qui aime les bonnes tables. C’est ma première mission. Ensuite je m’occupe de dispatcher tout cela car on a deux clubs de direction. Je suis à la fois en cuisine et au bureau, pour gérer les événements. C’est un poste très intéressant et diversifié.
Quelles compétences mobilisez-vous au quotidien ?
Ce n’est pas vraiment une compétence, mais vraiment un savoir être. Savoir s’adapter et écouter. Ce sont des choses simples : il faut être à l’écoute et retranscrire cela sous forme de services et de prestations.
Quel a été votre parcours ?
Je suis d’abord parti à Londres, en cuisine. Puis des événements m’ont fait revenir à Paris et j’ai intégré le groupe Compass, avec le complicité du groupe Yannick Aleno, avec dans l’idée de travailler sur les clubs de directions. Et puis, j’ai été débauché par le PDG du groupe Matmut pour m’occuper de lui et de ses invités.
Pourquoi l’hôtellerie-restauration ?
J’avais une formation de cuisinier avant même de venir à Savignac. Il était donc une évidence d’y revenir, parce que c’est ce que j’aime. C’est là que j’ai trouvé mon épanouissement personnel et où je me suis éclaté.
Un conseil pour nos étudiant ?
A Savignac, il y a plein de gens pour vous apporter beaucoup de compétences, d’expériences, de vécu… Tout cela peut sembler futile dans une salle de cours. Mais une fois en situation, on s’en rappelle.
Quel est le profil idéal pour entrer à Savignac selon vous ?
Je crois qu’il n’y a pas de bons profils à savignac, c’est Savignac qui crée les bons profils. C’est ce qui m’a vraiment plu à Savignac (j’étais plus âgé que la moyenne, j’avais déjà une expérience professionnelle). C’est un mix de ces gens qui ont déjà un vécu, de ces jeunes qui n’en ont pas mais qui ont de l’ambition et qui sont de bons académiques.